Il est vain de dire que le monde de l’éducation se porte bien, tout le monde se plaint, les parents d’élèves disent que leurs enfants n’apprennent pas grand-chose à l’école, les enseignants sont mécontents à cause du mutisme affiché de la part des pouvoir publics envers leurs revendications socioprofessionnels, les surveillants et les conseillers pédagogiques n’acceptent toujours pas leurs classifications et enfin les inspecteurs du primaire pour réagir à la proposition de leur classification contenue dans le projet de loi portant statut particulier des personnels de l’éducation et exprimer leur colère.
Pourquoi ce malaise ? La principale cause réside bien sûr dans le statut particulier qui ne réponds pas aux attentes des travailleurs de l’éducation et il me semble qu’il est impossible de satisfaire toutes ses revendications dans la mesure que le statut n° 08-315 se base essentiellement sur le statut général des travailleurs n° 06-03 qui a diminuer le nombre de catégorie de 20 à 17 par rapport à l’ancien statut n° 85-59 et par conséquent la majorité des grades s’entassent pratiquement l’un sur l’autre et on assiste même à un chevauchement entre plusieurs postes
De ce fait ,il parait évident de proposer un nouveau statut général qui doit obligatoirement être légiférer cette fois ci par l’assemblée populaire national APN en concertation avec tous les partenaires sociaux et en premier lieu avec les syndicats représentatifs afin de trouver une issue à cette situation de blocage, rappelons que le dernier statut général a été légiférer par ordonnance présidentielle.
Tous les fonctionnaires ne sont pas satisfaits et pas seulement ceux de l’éducation nationale et cela date de 1985 où ils ont retiré les magistrats, les personnels de l’armé national et les hauts fonctionnaires de l’état du SGT.
Enfin, ce n’est qu’une simple opinion et je n’oblige personne de la faire partager, en plus avec l’approche des élections législatives au mois de mai, même la révision du statut particulier devient une mission impossible