Depuis la fin des années 1970, l’enseignement en Algérie des mathématiques dans les paliers primaire, moyen et secondaire est passé de la langue française à la langue nationale : l’arabe. Après le baccalauréat, les universités algériennes assurent l’enseignement de cette discipline en français ou en anglais pour les post-graduations.
Ce qui a engendré des difficultés didactiques d’adaptation de l’étudiant à l’entrée de l’université. Cette situation a freiné l’engouement des jeunes bacheliers pour la filière mathématique à l’université. Ce constat, Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique l’a reconnu, mercredi dernier, à Annaba confirmant qu’un recul est constaté dans cette spécialité à travers les différentes universités algériennes