Le Conseil des Lycées d’Alger (CLA) maintient son action de grève prévue pour lundi 16 avril. L'action coïncide avec la journée du savoir, « date symbolique », choisie par les tenants de l’action pour dire «non au bricolage dans l'école algérienne et non au bradage du statut particulier ».
Le CLA se veut plus que jamais alarmant sur le devenir de l’école algérienne, dans son communiqué rendu public : «l’école algérienne est sinistrée (…) personne ne parle de la future catastrophe de l'année prochaine et du flux des élèves ».
«Une école qui a vu nos enfants tenter de se suicider et qui a aussi vu des agressions sans précédent de la part d'élèves à l’égard de leurs enseignants » poursuit le communiqué.
Sur l’amendement du statut particulier des travailleurs de l’éducation , le CLA se montre aussi insatisfait : « en ce qui concerne le statut particulier qui a été revu pour la énième fois, le CLA dit non à son bradage et voit pour la énième fois des injustices incroyables entre les travailleurs de l'éducation ».
Le CLA rappelle ses revendications dans le cadre de l'organisation de cette action: "promotion automatique tous les cinq ans réduction des durées d’avancement dans les échelons à 2 ans et 2ans ½, réintégration des Corps communs dans le secteur de l’Education".
"Si la Tutelle n’a pas tenu ses promesses sur le plan pédagogique, il en est de même aussi concernant l’amélioration de la situation socio- professionnelle des travailleurs de l’Education"argumente par le biais de son communiqé.
Le syndicat argumente en déclarant « les nouvelles générations iront en retraite, sans bénéficier des promotions verticales comme professeur principal ou professeur formateur, étant donné que le nombre des professeurs principaux ou formateurs est toujours limité ».
Hamida Mechaï