- abdelhaki كتب:
- -سلب صلاحياته من طرف هيئة التفتيش رغم وضوح 08/315
- فإن
-اللجنة الولائية.....تلح على:
-ضرورة تجاوز بعض الأعراف الموروثة والتي تجعله دائما تحت سلطة المفتش وتقزم من دوره إلى حد تجريده من كل صلاحياته رغم المرسوم.....واضح في هذا الشأن وينص على عكس ذلك فإن اللجنة...تدعو هيئة التفتيش إلى الالتزام بحدود صلاحياتها وعدم التدخل في صلاحيات المدير بما في ذلك إعداد التنظيم التربوي والاستخلاف.
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Qu'est-ce que c'est cette pagaille, ce mélange des genres?
Il faut bien lire les textes avant d'avancer des choses qui ne sont pas tout à fait correctes.
Principe: les corps administratifs et les corps d'inspection sont des corps tout à fait parallèles et ne tolèrent aucun chevauchement, cela veut dire tout simplement que les premiers gèrent et les seconds contrôlent.
Comment accepter l'idée qu'un inspecteur n'a pas le droit d'intervenir dans l'organisation pédagogique faite par un chef d'établissement?
Eh bien messieurs, je vous dit clairement que le chef d'établissement élabore son organisation pédagogique et doit la faire approuver par l'inspecteur car celà fait partie de ses attributions "il veille au bon fonctionnement des établissements, au contrôle de l'application des instructions officielles (les programmes et cette organisation pédagogique en font partie)...., inspecte l'ensemble des personnels qui en font partie....". Quant à la suppléance c'est au directeur en collaboration avec le service du personnel de désigner la personne de remplacement ou à occuper un poste vacant mais l'inspecteur a toujours le dernier mot, il peut demander qu'il soit mis fin au contrat de la personne s'il constate son incompétence ou une inconformité, par rapport aux règles et conditions de recrutement (profil, diplôme).
Donc l'inspection n'est pas un maillon de la chaine administrative, elle est le contrôleur de l'action de cette chaine.
Le directeur gère son établissent
L'inspecteur contrôle, inspecte, examine (titularise), forme et enquête !
A titre d'exemple, pendant l'année scolaire 2003/2004, sur les 123 directeurs d'établissement d'une circonscription pas moins de 85 avaient commis des fautes graves s'inscrivant pour la plupart dans le 3ème et 4ème degré (du nouveau statut fct publique) et quasiment sans même se rendre compte: Un seul a écopé d'un rappel à l'ordre ! Le DE de cette wilaya (qui n'est pas n'importe qui) disait à l'inspecteur "ya sid echikh, même le ministre ne peut pas sanctionner gravement tous ces directeurs, s'il y en avait qu'une dizaine voir une vingtaine peut être!". La solution ne fut que pédagogique, ces directeurs ont été pris en charge par cet inspecteur sur le plan de la formation surtout ce qui relève de la législation et tout rentré dans l'ordre: on n'entend parler que rarement de ce genre de fautes.
La complémentarité au lieu des antagonismes,ya djemaâ, voilà ce qui est demandé: ni l'enseignant, ni le directeur, ni l'inspecteur ne peut chacun à lui seul mené à bien la mission d'éducation de nos enfants.
Et si des circonstances contraignantes exigeaient la suppression de 2 des 3 fonctions citées, je demanderai à ne laisser que celle de l'enseignant car c'est le maillon le plus indispensable!
Et toutes mes excuses, si j'ai un peu débordé du sujet!
Mes amitiés à tous: enseignants, directeurs comme inspecteurs !