Un vent de protestation soufflera, dans quelques jours, sur les établissements scolaires. L’union nationale des personnels de l’éducation et de formation (UNPEF) menace, d’ores et déjà, de réinvestir le terrain de la protesta, « si le ministère de l'Education ne daigne pas répondre favorablement à ses doléances». A noter que la session extraordinaire du conseil national de cette organisation syndicale s'est tenue hier et se poursuivra aujourd’hui pour évaluer les résultats de la réunion ayant regroupé, récemment, les représentants de ce syndicat avec ceux du ministère de tutelle. Il est question également, lors de ce conseil national d’examiner « la nature du mouvement de protestation qu’il compte organiser après les vacances scolaires d’automne », nous a signifié le représentant de ce syndicat. En effet, les différentes commissions, affiliées à l’Union nationale des travailleurs de l’éducation et de formation (enseignants, directeurs, censeurs, conseillers de l’éducation, adjoints de l’éducation, économes, corps communs, ouvriers professionnels et agents de sécurité et de prévention …) menacent ainsi de passer à l’action afin d’exiger la prise en charge de leurs doléances. Ce syndicat, faut-il le rappeler, appelle à la réouverture des négociations sur le statut particulier 08/315 des travailleurs de l'éducation nationale, tous corps confondus. Il a également appelé « au traitement du dossier des corps communs et des travailleurs professionnels ainsi que des agents de sécurité pour leur assurer une vie digne, la suppression de l’article 87 bis et le rejet de la revalorisation de 10% ». Aussi, l'Unpef réclame « l’intégration de certaines catégories d’enseignants du cycle primaire et moyen dans des postes correspondants à leur profil, en application des lois et règlements, et cela, sans conditions ». Est également fortement exprimé par le syndicat « le droit des adjoints de l’éducation à la promotion dans leur carrière et à leur intégration dans la catégorie 10 au lieu de la 8 ». En outre, l’Unpef exige la régularisation de la situation des ingénieurs dans les cycles primaire et moyen et l’intégration du personnel technique des laboratoires dans le statut de l’éducation nationale.