La Kalaâ des Ath Abbas, située à une quinzaine de kilomètres du chef-lieu communal d’Ighil Ali, fera l’objet d’une opération de restauration. Managé par la direction de la Culture, ce projet a bénéficié de subsides conséquents mobilisés dans le cadre des programmes sectoriels de développement (PSD), nous apprend-on. Un responsable du maître de l’ouvrage nous a, récemment, indiqué que des consultations ont été engagées afin de designer un bureau d’étude spécialisé dans ce domaine. « Nous avons lancé un avis d’appel d’offre national restreint et après l’expiration du délai réglementaire en vigueur, nous procéderons au jugement des offres soumises et à la sélection du maître d’œuvre », a affirmé en substance, notre interlocuteur. Par ailleurs, l’ex-P/APC d’Ighil Ali nous a déclaré, il y a près de deux ans de cela, qu’une enveloppe budgétaire d’une valeur de 5 milliards de centimes a été allouée pour ce projet. Depuis, beaucoup d’eau a coulé sous les ponts, tandis que le projet n’étrenne toujours pas sa phase de mise en œuvre. Un retard qui n’a, d’ailleurs, pas manqué d’alimenter le doute et de nourrir le scepticisme chez bon nombre de citoyens d’Ighil Ali. « Je ne demande qu’à croire à ce projet qui, hélas, s’apparente à un miroir aux alouettes. Car, depuis le temps que l’on parle, on en est toujours au stade des vœux pieux », lâche, incrédule, un commerçant tenant une boutique à la périphérie de la ville.