LE FIGARO
• L'UMP se lance dans la bataille de l'éducation
Par Marie-Estelle Pech publié le 13/11/2011 à 07:51
À quelques mois de la présidentielle, l'UMP envisage de «revoir les obligations de service» des enseignants.
Le parti de la majorité présidentielle vient de formuler trente propositions pour réformer l'enseignement.
On le répète à l'envi dans les états-majors: l'éducation doit constituer un des thèmes essentiels de la future campagne présidentielle. La bataille entre la gauche et la droite est lancée sur ce sujet, même si on n'a guère entendu le candidat socialiste, François Hollande, au sujet de l'éducation, sauf pour annoncer qu'il allait créer 60.000 postes d'enseignants et donc ¬recourir à la dépense publique. Sur le fond, pas de proposition de son côté à part un vague «pacte éducatif» à nouer avec la nation. Martine Aubry avait en revanche évoqué, certes très prudemment, la possibilité d'un «nouveau contrat» avec les enseignants.
Du côté de la majorité présidentielle, les 30 propositions émanant de la convention de l'UMP sur l'éducation abordent également cette question sensible. À quelques mois de la présidentielle, le parti envisage de «revoir les obligations de service» des enseignants. Cela signifie que certains auraient à être davantage présents dans les établissements.
«On était prêt à débattre»
Aujourd'hui, selon un décret de 1950, dans l'enseignement secondaire, un professeur assure quinze heures de cours par semaine s'il est agrégé, dix-huit heures s'il a un Capes. Les syndicats d'enseignants ont aussitôt affiché leurs inquiétudes: «On était prêt à débattre du changement du statut, mais à condition que cela se traduise en diminution du service face aux élèves. Là, on a bien compris que c'est en plus», déplore Patrick Gonthier (Unsa Éducation). Pour Thierry Cadart (Sgen-CFDT), «la reconnaissance de ces nouvelles tâches doit s'accompagner d'une baisse des obligations de services en termes de face-à-face pédagogique classique». Pour le Snalc, le plus virulent, les propositions de l'UMP «constituent une attaque en règle contre les statuts des professeurs. Nul doute que, fermement attachés à leurs statuts et à leur liberté pédagogique, ils sauront s'en souvenir en avril 2012 quand ils devront glisser leur bulletin dans l'urne».
Pour le reste, l'UMP, qui réaffirme ses objectifs en matière d'éducation pour «passer du savoir pour tous à la réussite pour chacun», a présenté son modèle assumé d'une école libérale: des enseignants évalués par leur chef d'établissement «en fonction des résultats qu'ils obtiennent», des évaluations pour les élèves de CE1, CM2 et cinquième rendues publiques «afin de montrer la valeur ajoutée de chaque école et collège». L'UMP souhaite aussi des parcours «différents» au sein du collège unique: la loi Cherpion de juillet 2011 offre d'ailleurs déjà la possibilité de mettre en place des dispositifs d'alternance. Enfin, l'UMP rejoint la voie de «l'innovation pédagogique»: les enseignants devront s'efforcer de décrire les points faibles et les points forts de l'élève, sans se focaliser sur ses faiblesses, afin de l'aider à découvrir ses atouts.
سي اويحي المخترع العبقري للشكارة مترشح للرئاسيات المقبلة و هدا يعلمه العام و الخاص .
لكنه وزنه للرئاسيات المقبلة اتضح اليوم غير كاف بعد رفض الرئيس لطلبه غقد مجلس حكومة.
و تيقنوا لاهمية القطاع و دوره في كل المجتمعات الدولية دون استثناء في انتخابات يصبح يضغط او يتملعب به ( وهو الحال فيما يخص سي اويحي) الترشح.
لهدا اليوم تاجيله و دراسته ( وليست معالجة الاختلالات فقط) في هدؤ تام و عدم السماح لمن هب و دب التقنين له اصبح من الضروري و الا الجزائر مقبلة على ما لا يحمد عقباه لا قدر الله.
المصلحة الوطنية قال الرئيس ،قل نعم و قدمنا البرهان يوم 06 ماي 2012 و من مقرنا المركزي بالجزائر( الفاهم للوضع يعلم علم اليقين ان unpef دخلت تاريخ الجزائر من اوسع باب له ) .
ما يحدث فيما بعد الانتخابات غير مسؤولunpef عنه وتنحمله السلطات لا غيرها.
فهل لها السلطة من سياسة راشدة?
ملاحظة هامة : القانون الخاص لقطاع التربية بفرنسا الساري المفعول صدر 1950.
في الجزائر دولة متخلفة للاسف و بعد 50 من الاستقلال يخرج من الادراج في 2008 و في 2012 نحدث الوضع الحالي