Éducation : Révision du statut et du régime indemnitaire
Les corps communs et les OP s’en remettent à Sellal
Le syndicat national des corps communs et ouvriers professionnels de l’éducation nationale (SNCCOPEN) interpelle, dans un communiqué rendu publique hier, le Premier ministre afin d’examiner les revendications de plus de 130 000 fonctionnaires. Dans une lettre adressée au Premier ministre, cette entité syndicale a déploré la situation socioprofessionnelle «minable» des différents éléments de ce corps. Il convient de rappeler que ce corps demande, depuis 2008, «l'amélioration de sa situation socioprofessionnelle par la révision du statut et du régime indemnitaire signés par le Conseil des ministres, le 7 février 2012, dans le cadre de la loi de finance complémentaire et la révision des salaires de base». Ce syndicat a dénoncé «le mutisme» affiché par la tutelle qui, selon la même source, refuse de prendre en considération les revendications des travailleurs du secteur. Les rédacteurs du communiqué ont dressé un tableau noir quant à la situation socioprofessionnelle des corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation, qualifié de «dégradante». Pour plus de précision, cette organisation syndicale a évoqué l'impact de la cherté de la vie sur le quotidien d'un fonctionnaire à revenu faible, qui ne dépasse pas pour certains les 15 000 DA. Rappelons, toutefois, que les corps communs et les ouvriers professionnels de l’éducation luttent, depuis plusieurs années, pour exiger la prise en charge de leur plate-forme de revendications. Celle-ci s’articule autour de : «la révision du statut particulier et le régime indemnitaire, avec un effet rétroactif à partir de 2008 et la révision du salaire de base pour cette catégorie. Cette entité syndicale exige également «le respect du droit aux activités syndicales, dans tous les établissements et administrations de l’éducation nationale». Ce syndicat demande également l’intégration de tous les corps communs et les OP dans le secteur de l’éducation, la généralisation de la prime de rendement à 40% au lieu de 30%, ainsi que l’abrogation de l’article 87 du code du travail».