Comme prévu, le lancement officiel du roman « Allah au pays des enfants perdus » du romancier et poète Kabyle « Karim Akouche » a été donné durant la journée du 06 octobre dernier, au niveau de la société Saint-Jean Batiste, à Montréal.
La cérémonie de lancement officiel du roman paru chez la maison d’édition « Dialogue Nord-Sud », a drainé une foule nombreuse, ils étaient environ 500 personnes à avoir fait le déplacement pour assister au lancement officiel de l’œuvre de Karim Akouche et ce malgré des conditions météorologiques difficiles.
Venus des différentes circonscriptions du Canada (le Québec, Laval, l’île de Montréal, Trois Rivières...), l’occasion était pour les lecteurs du romancier Kabyle, de "s’arracher" cette œuvre, en séance de vente-dédicace ainsi que d’échanger avec l’auteur du roman.
Le coup d’envoi de la cérémonie qui a été donné en début d’après-midi, a été prolongé plus de quatre heures, durée durant laquelle Karim Akouche signait son livre. Le président de la société Saint-Jean Baptiste, « Mario Beaulieu » qui a pris la parole en premier, a loué le talent de l’écrivain et a souligné que les relations fraternelles qui lient les deux peuples Québécois et Kabyle sont liés. Après une minute de silence observée par l’assistance, en hommage à la jeune policière Kabyle « Katia Hadouchi » décédée dans un accident de voiture la semaine écoulée au niveau du département de « Lanaudière », un vin et un couscous d’honneur ont été partagés avec l’auteur.
La troupe théâtrale « le Petit Chaplin » dirigée par Romain Pollender, a mis quant à elle, en lecture musicale, quelques extraits de « Allah au pays des enfants perdus ». Un mini-spectacle émouvant. Par ailleurs, plusieurs intellectuels et artistes ont fait le déplacement pour assister à cette cérémonie inaugurale, ainsi que la députée du Parti Québécois Suzanne Proulx de Sainte-Rose.
« Allah au pays des enfants perdus » est un roman réquisitoire montrant le véritable visage de l’Algérie, qui, 50 ans après l’indépendance est gangrenée par la corruption et l’islamisme, il brise les tabous et transgresse les interdits. Dans une interview précédente accordée aux lecteurs de Tamurt.info, Karim Akouche, déclarait que la peur doit changer de camp et que ni rien, ni personne ne pourra le faire taire.